Dissertation societe
La vie engendre la mort afin de perpétrer le cycle de la vie.
1. Historique
La légende de l'humanité serait née des os de nos ancêtres mêlés au sang de Quetzalcóatl (la plus haute divinité aztèque). Ce mythe renferme l'élément clé de la philosophie mexicaine précolombienne qui ne peut dissocier la vie de la mort.
Il a évolué, de même que tant de choses au Mexique d'une combinaison des coutumes indiennes et espagnoles.
Avant la conquête au temps de l'empereur Moctezuma on célébrait déjà les morts en venant leur apporter des offrandes et chanter près des tombes. Ces cérémonies s'étendaient sur presque un mois. La première partie était réservée aux enfants ( Miccaihuitontli ), et la seconde une vingtaine de jours plus tard aux adultes disparus ( Hueymiccalhuitl ). Quand les Espagnols sont arrivés ils ont apporté avec eux leur "jour d'âmes", ( La Toussaint ) ce qui a fait coïncider et fusionner ainsi les deux célébrations.
Aujourd'hui, le peuple mexicain perpétue cette tradition ancestrale adaptée au catholicisme.
Cette fête est une parfaite illustration du syncrétisme culturel mexicain. C'est au cimetière qu'on donne rendez-vous aux morts.
2. Rituel et aspects culturels
La fête du 1er novembre est dédiée aux enfants ( Angelitos ) qui ont quitté le monde des vivants et le jour suivant le 2 Novembre est consacré aux adultes.
Dans les campagnes, pour se rendre au cimetière souvent l'on s’entasse dans un vieux bus bariolé. Il n’y a quasiment que des femmes et des enfants, les hommes suivent dans leurs vieilles coccinelles ou parfois à cheval, chargés de fleurs multicolores.
Les personnes décédant durant le mois précédent ne recoivent pas d'offrande car elles n'ont pas eu le temps de demander la permission de retourner sur Terre.
Pour les enfants morts avant d'avoir été baptisés, on offre des fleurs blanches et des cierges. Pour les