La solitude de la pitié, recueil de nouvelles de l'auteur poétique Jean Giono rassemble dix sept petites histoires laissant dévoiler le mal sous lequel peut se dissimuler le bien. Comme l'écrit Philippe Arnaud au sujet de l'oeuvre de Jean Giono, "Satan conduit le bal dans ce recueil". Satan, synonyme de l'enfer symbolise les forces du mal dans une société d'apparences, de mensonges, de tromperies qui est dans cette citation, désignées par l'appellation "bal".Il sagit de démontrer à l'aide d'un plan dialectique que certes le mal est omniprésent dans ce recueil mais qu'il n'est pas toujours satanique ni même toujours vainqueur. Nous verrons alors dans un premier temps qu'il y a une présence des forces du mal au niveau social, puis dans un second temps qu'il existe d'autres visages du mal et enfin dans une seconde et dernière partie que le bien à aussi une place et de la valeur au sein de l'oeuvre de Jean Giono.

Les forces du mal sont présentes dans cette oeuvre dans le monde social. En effet elles peuvent être incarnées par autrui. Jean Paul Sartre à dit: " L'enfer c'est les autres". En effet comme le montre la premiere nouvelle " La solitude de la pitié", Satan ici, est incarné par le personnage du curé. Son égoîsme apporte le mal pour les deux vagabonds. Il est la cause de leurs dangers. Ils ne possèdent alors plus leurs propres destins entre les mains, mais c'est bel est bien cette force du mal qui les domine. Jean Giono met en lumière alors que autrui peut se réveler cruel et dangeureux pour notre propre survie. L'enfer envahie alors toute la société et une espéce de cercle vicieux dont on ne pourra y échapper. L'image de la descente aux enfers est illustrée par Jean Giono lors de la description du puit. Cependant il l'a changée en " montée aux enfers" . " La nuit montait jusqu'au deuxième étage" évoque que le mal venant de l'enfer contamine ce qui est censé être le paradis. Les forces du mal semblent alors être beaucoup plus fort que les forces du bien