Dissertation sur le réel
A – Abolition du réel par la stylisation et sa déformation
La Nature des Anciens de Classiques n’est pas le réel des Naturalistes. La Belle nature
On privilégie le vraisemblable au vrai ; le probable au réel
La caricature.
Cf les personnages de tragédie et de comédie stylisés (persona = masque)
La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette.
Harpagon : castigat ridendo mores : corriger les mœurs par le rire dicere verum ridendo : dire la vérité en riant.
On constate que la stylisation poussée à son terme ultime aboutit à l’anéantissement de la réalité et à la rupture de l’œuvre avec le réel auquel est substitué une autre réalité = l’œuvre d’art.
B – Création d’une nouvelle réalité après avoir aboli la réalité.
L’artiste crée un nouvel univers , « une autre réalité » è Poien : création.
Pour Emma et Don Quichotte ces univers romanesques prennent le pas sur leur univers personnel.
L’écrivain crée une réalité de mots. Avec les Surréalistes, l’esprit, l’imaginaire n’est plus limité par les bornes du réel. Ainsi la fiction se construit de manière autonome, en dehors du réel.
Cf Les poèmes qui jouent uniquement sur les mots. Le Merveilleux, La science-fiction ð Autotélicité ; autoréférentialité.
Souvent c’est l’imaginaire qui prend le pas sur le réel.
L’abolition du réel : destruction totale, correction, oubli devienne(nt) inévitable.
L’artiste ne donc qu’une vision parcellaire et donc partiale de la réalité.
Néanmoins, il peut être hasardeux d’exclure l’œuvre du réel car celle-ci peut alors se couper du monde donc du public. Ainsi l’art recourt bien souvent au réel non pour l’abolir mais pour lui offrir un reflet.
I – L’art recourt au réel pour le représenter bien qu’il ne soit pas toujours son unique matériau
A - La réalité retrouvée : l’art conçu comme un speculum mundio.
C’est la fonction assignée à l’art depuis La poétique