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Dans (1) le poète évoque sa marche dans l’espace réel de la nature mais le poème se termine sur une comparaison : « heureux comme avec une femme » il suggère donc une équivalence entre la nature et la fable et on peut même dire qu’il substitue la femme à la nature substituant en même temps le monde du sentiment au monde des sensations.
Dans le (2), on a, au contraire, un mouvement ascensionnel qui correspond au passage de la réalité au rêve : « j’allais sous le ciel » : la réalité. La présence de la muse : c’est le rêve. Le ciel et les étoiles deviennent des espaces infinis du rêve, celui-ci est évoqué essentiellement en ce qu’il est source d’inspiration poétique? Le dernier mot du poème « cœur ». Le rêve et l’inspiration sont intimement reliés aux sentiments. Attachement à un thème romantique, la revendication du cœur comme source essentielle de la poésie, c’est le cœur qui parle dans le poème, voix du poète. Musset : « Frappe toi le cœur, c’est là qu’est le génie »
Dans le (3), le poème n’est pas la description d’un paysage réel, on a pas le même point de départ mais l’évocation d’un espace onirique, fantasmatique où les éléments de la nature sont livrés au dynamisme de l’imaginaire. Cet espace n’existe que grâce à son imagination et à la poésie qui a le pouvoir de le nommer et comme un magicien, cela apparaît.
Il est encore question d’amour mais le mot « cœur » n’existe pas. Il n’est pas question de sentiments dans Aube, il ne reste que des sensations. Nettement désignées comme sensation imaginaire.
Emblème de la poésie Rimbaldienne qui part d’une impulsion créative. « Je lance un coup d’archée : la symphonie fait son remuement » crée par les mots du poète sont en rapport avec la figure mythique du poète que Rimbault représente comme un enfant. L’enfance représente le monde des possibles, un monde ouvert, le temps des commencements. Elle est l’image de la poésie, avide de découvrir des terres inconnues.