Dissertation sur les réécritures

2160 mots 9 pages
Dissertation
SUJET : Au XXème siècle, un critique contemporain Gérard Genette- né en 1930-écrit dans Palimpsestes en 1982 :
« Un texte peut toujours en lire un autre, et ainsi de suite jusqu’à la fin des textes. Lira bien qui lira le dernier. » Qu’en pensez-vous ?

Introduction :
[Présentation du sujet] Un critique contemporain, Gérard Genette, auteur d’ouvrages qui renouvellent la réflexion et permettent de considérer la littérature avec un nouveau regard, dans son ouvrage Palimpsestes - un palimpseste – étymologie du grec ancien qui signifie gratté de nouveau-est un parchemin dont on a gratté la première inscription pour en tracer une autre qui ne la cache pas tout à fait- affirme que de nombreuses œuvres sont dérivées d’une œuvre antérieure par transformation ou par imitation. [Problématisation] Si nous partons de ce postulat que tout n’est réécriture « jusqu’à la fin des textes », pouvons-nous pour autant définir la littérature comme une succession d’idées reçues, de cliché puisque toujours « un texte en cache un autre » ?
[Explication du sujet et annonce du plan, de la démarche argumentative]. Déjà, à l’époque du classicisme, courant littéraire fondé sur le principe de l’imitation des Anciens, La Fontaine déclare, dans son Épître à Huet en 1687 que « son imitation n’est point un esclavage. » Bien sûr, pour s’affirmer en tant que créateur, pour prendre la pleine mesure de leur force créatrice, les écrivains et les artistes en général, ont besoin d’imiter, mais à partir de leurs modèles, ils prennent des libertés, ainsi en se confrontant avec leurs maîtres, ils peuvent s’épanouir et devenir de véritables créateurs.
[Il faut s’efforcer dans l’élaboration du plan de trouver des titres qui permettent de prendre du recul par rapport aux exemples. Mieux vaut partir de l’abstrait, de la généralité pour passer au concret, à l’exemple : employer la méthode déductive.]

I) Nécessité d’une imitation : on ne peut pas créer à partir de rien.

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