Essayons, tout d’abord, de clarifier le sujet. Il s’agit de démontrer qu’il « n’y a pas de distinctions absolues entre ce qui est vrai et ce qui est faux» . Ainsi, il nous faut différencier le sens du mot absolu. Par quelque chose d’absolu on entend généralement ce qui n’est pas relatif. Le relativisme est une théorie selon laquelle rien n’est absolument vrai et dépend, comme les goûts et les couleurs, de l’individualité de chacun, ou du point de vue auquel on se place.1 L’assertion veux donc dire qu’il n’y a qu’une différence graduelle entre ce qui est vrai et ce qui est faux. La question soumise à notre jugement dans cette dissertation peut donc être reformulée de la manière suivante : « De quelle manière les domaines de la connaissance peuvent-ils expliquer la différence graduelle qui existe entre ce qui est vrai et ce qui est faux ? ». Naturellement cela entraîne les questions suivantes : « Cette différence ne dépend-elle pas de notre degré de connaissance sur un sujet ? » « La différence est-elle que graduelle ou peut elle tout de même être absolue ? »
Au cours de notre analyse, nous allons, tout d’abord, nous appuyer sur les domaines de la connaissance afin de pouvoir faire la distinction entre ces deux vérités, pour ensuite nous pencher sur les failles de la distinction. Quels domaines ne sont pas, ou que partiellement couvert par celle-ci ?
Penchons nous sur le domaine de l’art. L’art est un domaine dans lequel chacun possède son avis. Tout au long de l’histoire de l’art, il y a eu différents courants. Au début, en antiquité, l’art était une façon de montrer la perfection et c’était un exemple à suivre pour les gens. Mais l’humain est-il quelqu’un de parfait ? Naturellement pas ! Il s’agissait de montrer une beauté donc qui ne représentait pas la plupart des humains. Dans ce cas-ci l’art montrait pas ce qui était absolument vrai mais plutôt ce que l’on voulait qui soit vrai. Ce n’était pourtant pas quelque chose de faux car les oeuvres d’art et les