Dissertation sur la guerre
Dans ces deux ouvrages, les auteurs ont choisi de dire la guerre. Or, s’ils ont le même sujet d’écriture, ils le font chacun d’une manière tout à fait singulière. Si l’un s’esclaffe qu’on assassine des hommes par cette citation « Au secours ! Au secours ! On assassine des hommes ! », l’autre qui perçoit la mort d’un colonel comme une « grande nouvelle » qu’il faut criai a tous rajoute une pointe de sarcasme afin de montrer la banalité de la mort sur le front par ces mots, « C’est pas les colonels qui manquent ! ». La force d’un ouvrage ne se détecte qu’en faisant une lecture approfondie des forces qui s’y jouent, ainsi elles ne peuvent être classées arbitrairement dans une catégorie littéraire. De plus, la catégorisation des œuvres empêche l’appréciation de l’œuvre dans sa globalité tant les œuvres sont multidimensionnelles, alors les catégoriser signifierait ne prendre en compte que des passages d’un ouvrage. Or tout est substantiel dans une œuvre, ce qui est exprimé …afficher plus de contenu…
Cet épisode nous montre d’une part le côté humaniste de Rabelais qui passe par le soin apporté au corps, inhabituel à cette époque. D’autre part, cet épisode nous montre le côté comique de l’épisode du fait de ce sujet scatophile. En résumé, il est presque impossible de catégoriser les œuvres tant dans une époque du fait de leur intemporalité, dans une tonalité littéraire du fait de leur multidimensionnalité et dans un mouvement vis-à-vis de la singularité des œuvres. Catégoriser c’est alors perdre « le tout » de l’œuvre, alors même que selon Dewey l’œuvre est un « tout plus grand qui inclut toute chose ». Ainsi, le lecteur ne peut pas tendre à fréquenter la littérarité et l’originalité de l’œuvre s’il fait tomber ses barrières mentales qui le pousse toujours à catégoriser soit à simplifier