Dissertation sur la princesse de clèves
Français
Pensez-vous que la princesse de Clèves soit maîtresse de son destin ?
I- Une femme soumise aux règles sociales et morales de son temps
a. Portrait moral en conflit avec celui de la société mondaine
b. Une société qui déteste les écarts et les excès ou chacun cache sa vie intérieure
c. La cour un espace dangereux où chacun s’expose aux yeux des autres (CLex du regard et de la fascination) d. Un monde où règne apparence, beauté, …afficher plus de contenu…
».
C’est pour cela que la jeune fille intrigue les courtisans de ce lieu d’exception pourtant dangereux où elle s’expose aux yeux des autres. A la cour d’Henri II il règne un monde d’apparences, de beauté, mais également de complexité, de double jeu ou de dissimulations.Comme dit Madame de Chartes à sa fille à propos de la cour, « Si vous jugez sur les apparences… vous serez souvent trompés : ce qui parait n’est presque jamais la réalité. ». La princesse de Clèves, ainsi, expose à des dangers majeurs, ses qualités exceptionnelles. Dans les intrigues liées à la lettre égarée, elle put apprendre les dangers de la cour. Madame de La Fayette met en avant, comme
Alexandre Dumas dans Le collier de la Reine, les atteintes du monde en inscrivant sa fiction …afficher plus de contenu…
« Mme de Clèves demeura elle-même. », comme l’écrit le narrateur. Cependant, cette obstination n’a-t-elle pas été conditionnée par une vision pessimiste de l’amour ?
En effet, Madame de La Fayette fut influencée par le jansénisme. Dans cette doctrine religieuse, le péché et la dissimulation sont rachetés par le renoncement au plaisir. La Princesse de
Clèves est fragile, elle n’a été guidée que par sa mère qui lui a dressée un portrait négatif des hommes et de l’amour : « Madame de Chartes […] faisait souvent à sa fille des peintures de l’amour
[…] le peu de sincérité des hommes, leurs tromperies et leur infidélité, les malheurs domestiques où plongent les engagements. ». Ce portrait des hommes me rappelle celui d’Alfred de Musset : «