Le 9 août 1948, la publication du Refus global déclenchera une nouvelle façon d’écrire chez plusieurs auteurs de l’époque. Ce manifeste est signé par seize membres de la communauté artistique québécoise et le mouvement qu’ils souhaitaient implanté est caractérisé par une forte critique de l’Église et de la société conservatrice présente depuis la période de la Grande Noirceur. Les auteurs invitent également les québécois à s’ouvrir sur le reste du monde. Cette …afficher plus de contenu…

Pour commencer, on peut constater cela par le fait que le protagoniste ne pratique pas le culte comme tous les autres habitants du village de Saint-Joachim. Il fait le choix de ne pas choisir de religion et il reste fidèle à lui-même, malgré le fait que c’est considéré comme défavorable dans ce milieu. D’ailleurs, dans le passage suivant, il avoue qu’il n’est pas un habitué des lieux de culte et il ne semble pas pressé de se défendre auprès du clergé contre des ragots circulant à son sujet : « Aussi, quand je lui répondis qu’il n’entrait pas dans mes habitudes de fréquenter les presbytères, surtout dans le but de me disculper d’une faute imaginaire, elle parut extrêmement déçue. » (p.111) Ici, on comprend qu’Hervé ne donne pas la même crédibilité à cette institution que les autres habitants, qui eux, …afficher plus de contenu…

L’extrait suivant nous dévoile ce moment : « Après le cinquième ou le sixième verre, je lui ai pris la main et je me suis mis à la peloter gentiment. […] J’ai simplement mis un peu plus de temps qu’il ne fallait pour la dévêtir. » Le personnage principal n’a que faire des règles à suivre, il profite du moment et se laisse guider par ses propres désirs. Encore une fois, cela nous montre que l’auteur tente de faire refléter l’absurdité du règne de l’Église, car Hervé Jodoin vit sa vie comme il l’entend, sans restriction imposée par l’Église, et il fait le choix d’être heureux en vivant de la sorte et ne se préoccupe aucunement des conséquences et de ce que les gens pensent de lui. Deuxièmement, l’auteur utilise le personnage d’Hervé Jodoin comme modèle de la liberté à travers deux