Dissertation
- Inégalité sociale : L'inflation ne va pas toucher les ménages de la même façon. Les classes aisées dirigent généralement leur épargne vers des placements plutôt risqués donc ... rémunérateurs. Les classes moyennes quant à elles, quand elles pourront placer leur épargne, elles le feront sur des placements peu risqués (exemple : Livret A) donc, peu rémunérateurs.
De plus, les pouvoirs en terme de négociation de salaire sont plus importants chez les classes aisées. Ce pouvoir est très rigide, voir immobile chez les classes moyennes.
En période d'inflation, les classes aisées seront mieux couvertes et donc moins affectées par la hausse des prix.
- Les taux d'intérêt augmentent : Les préteurs de capitaux (ex : banques) vont se protéger de l'inflation en augmentant leurs taux. En période d'inflation, la garantie de remboursement est moins élevée. Ceci explique cette réaction par la hausse des taux. Le coût de l'emprunt augmentera donc, et les liquidités seront plus difficiles à obtenir.
- Consommation réduite : Avec des taux d'intérêts élevés, l'emprunt est cher, mais les placements plus attractifs ! Les ménages vont donc réduire leur consommation, au profit de leur épargne. Sauf que l'épargne, c'est de l'argent qui "dort". La baisse de la consommation, véritable pilier de croissance, aura des conséquences néfastes sur l'activité nationale.
- Investissement réduits : Le schéma n'est pas plus positif pour les entreprises. Le coût du crédit étant devenu trop élevé, les entreprises vont réduire leurs investissements (car pour investir bien souvent, il faut emprunter). Or, l'investissement, tout comme la consommation, est une des composantes principale de la croissance.
- Exportations réduites : Enfin, dans la suite, la hausse des taux d'intérêts aura pour effet d'augmenter la valeur de la monnaie. Les placements, en vue du niveau élevé des taux, seront attractifs. Cela attirera les