Intro : Accroche, contexte, problématique/thèse, plan

Intro/ contexte :

Cet extrait de l’autobiographie Anne-Marie, retrace le premier contacte de l’auteur avec la France alors qu’il a 11 ans. Lucien Bodard est d’origine française et né en Chine, où son père était consul a Shanghai. Celui-ci ne cessait de lui parler de la grandeur de son pays, Parcontre, lorsqu’il la rencontre pour la première fois, il n’est pas très convaincu. C’est ainsi qu’il perçoit la France comme étant à la fois petite et mignonne et à la fois fade et vide, par rapport à la Chine. Tout d’abord, notre auteur et narrateur personnage nous fait une description d’une France mignonne et petite. Cette impression de mignardise vient avant tout des champs lexicaux (description) de la placidité, l’harmonie et de la mignardise employé le plus souvent dans les descriptions de son environnement : « rivière méandreuse, doux couteaux (placidité l.4) ; harmonie délicate (harmonie l.5) ; les grelots font musique cristalline (l. 10) ; jolies boites de maisons (mignardise l.21) ». Le narrateur emploi aussi la métaphore « gâteau de sucre vert » afin d’insister sur le coter mignon du paysage. Ce coté mignon se met en contraste avec le coté brut de la Chine : « brutalité de sa nature, des gorges qui entaillent » (l.13). Le narrateur parle aussi de « temples enchevêtres, tout ça grouillant des horreurs », faisant encore apparaître le coté brut de la Chine qu’il a connu. Dans sa description du paysage, on voit également que le narrateur perçoit la France comme petite. Le narrateur mentionne de manière explicite les mots « petit » et petitesse » (l.12). Lorsque le train ralentit, le narrateur parle de la gare comme étant « petite » (l.8). Un dernier procédé employé afin de montrer la petitesse de la France est la métaphore « les coquilles où elle niche » (l.20) et « boites de maison campagnardes», désignant les petites habitations des paysans. Encore une fois, la différence entre la France et la