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Doucement, j'écoute les corolles de la cacophonie des mots inutiles proférés par des passants translucides. Mes yeux déposent sur la réalité un filtre qu'on appel « dégoût ». Lentement, dans le noir, recroquevillée dans le silence, seul face à mes nuits, seule face aux larmes qui submergent les grincements de la réalité, je me souviens encore ... rappelle toi de qui tu es, si seulement je le savais moi-même. Les masques défilent un par un, les masques grinçants et ricanant qui me colle à la peau. Perdus dans cette émancipation qu'on appelle « vérité », je replonge mon regard sur les souvenirs de ma vie passée. Je suis une enfant un peu perdue qui ne sait plus trop qui elle est, qui à peur, et surtout qui ne cesse de se cacher, à présent sa vie c'est cela : une fuite constante de sa propre réalité. C'est ainsi que je revêtis, chaque jour, le masque qui me permet de me dérober, de ne jamais, au grand jour, au grand public, me montrer. Il y' a déjà longtemps que je me suffis, mensonges bien entendu, mais pour être forte c'est ce dont je me persuade chaque jours, à chaque instants, à chaque marches que je franchis. Quoiqu'il arrive, je reste dans mon rôle, au milieu de ce bal appelé « monde » ou chacun joue son rôle à la perfection. Et l'homme manifestement, sera infiniment condamné à penser qu'il est le plus à plaindre, à pleurer, ou à admirer. A chacun sa vérité, ou sa réalité, pour ma part je ne reconnais plus la mienne. Le masque s'est dressé le Samedi 11 Decembre 2010, lorsque tu es partis, que tu m'as laissée derrière toi, pour une autre vie, d'autres visages, d'autres rires, d'autres chemins, et je suis restée seule, dans cette ruelles sombre fébrilement éclairées par quelques lampadaires mal allumés, le silence se brise par le claquement de volets mal fermés, et je n'aperçois pas le fond, tout au bout, ténèbres lugubres, j'ai peur, je suis perdus. Ce soir là, cette nuit ou tu m'as abandonné, quelque chose d'infinie en