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Louise Weiss née en 1893 à Arras et décédée en 1983 à Magny-les-Hameaux1 est une journaliste, écrivain, féministe et femme politique française
Louise Weiss parmi des suffragettes, en mai 1935.
Après la première Guerre Mondiale, Louise Weiss, comme beaucoup de jeunes de sa génération est profondément marquée par les milliers de morts et d'invalides ainsi que par l'ampleur des destructions.
Elle choisit de se consacrer à l'étude de la politique internationale, seul moyen d'élaborer une "science de la paix" , facilitant la réorganisation de l'Europe.
Dans sa revue, Louise Weiss soutient les voies nouvelles explorées par certains milieux politiques et intellectuels pour réconcilier les pays européens et empêcher une nouvelle guerre : l'arbitrage et la coopération entre les Etats par l'intermédiaire de la Société des Nations, le rapprochement franco-allemand, le désarmement et les projets d'union européenne
Louise Weiss et la revue L'Europe Nouvelle soutiennent la politique de rapprochement avec l'Allemagne esquissée à partir de 1921 par Aristide Briand , alors Ministre des Affaires Etrangères et qui se concrétise par la signature du Pacte de Locarno en octobre 1925 et l'admission de l'Allemagne à La SDN en septembre 1926.
Cette politique en faveur de la paix en Europe est favorisée par le pacte Briand-Kellog , pacte de renonciation à la guerre signé en août 1928.
En 1927, Aristide Briand devient président d'honneur du mouvement paneuropéen créé en 1921 par Richard de Koudenhove Kalergi. Aristide Briand prend alors des initiatives à la Société des Nations en vue de l'unification de l'Europe : discours en 1929 d' "union fédérale européenne" et rédaction d'un mémorandum en 1930 à la demande des gouvernements européens.
Louise Weiss, qui fait partie de l'entourage d'Aristide Briand soutient ce projet dans sa revue et l'ecole de la Paix qui défendent des idées pionnières sur la construction européenne ( marché commun, monnaie unique, culture