DOSSIER DE PRESSE :
LES ÉTATS EFFONDRÉS

INTRODUCTION
La république centrafricaine, autrefois sous la domination française, est un pays d’Afrique riche en culture. Plusieurs dirigeants se succédant les uns après les autres, l’État est finalement pris avec un groupe de rebelles plus que violents au pouvoir. Dans ce pays où tout récemment nos soldats canadiens ont été envoyés pour de l’aide, la terreur a prit possession de la population. Ayant des frontières peu délimitées, la Centrafrique est peuplée de groupes ethniques bien différents qu’il faut protéger le plus rapidement possible. Parlons de cette terre sans eau où musulmans et catholiques tentent de survivre.
MOUVEMENTS MASSIFS DE RÉFUGIÉS ET DE DÉPLACÉS INTERNES
Les violences que la population subissent est d’une telle horreur que les citoyens n’ont plus le choix de quitter le confort de leur maison pour s’enfuir dans la nature, où ils ne sont pas plus en sécurité. Les villes sont désertées et abandonnées pour ne rester que les rebelles. Les conditions de vie des réfugiés ne sont guère mieux, comme le souligne cet extrait du Courrier international : «environ 40 000 personnes s’entassent déjà dans des conditions catastrophiques autour d’une église. Dans la brousse, les enfants meurent de la malaria ou de la fièvre typhoïde»1. Ainsi, pour que le sort qui leur est réservé présentement vaille la peine de continuer, on peut comprendre qu’à l’origine, dans leur quartier, la situation devait être encore pire. Les familles collées les unes contre les autres, bien évidemment, doit être atroce, sans parler de l’hygiène minable résultant d’une si grande concentration de population. Cela étant dit, rien n’est pire que le manque flagrant de nourriture. Les gens, mourant de faim, ne veulent même pas se déplacer vers des quartiers plus riches en denrées tel que Bossangoa, car cette ville «est trop éloignée et les routes sont trop dangereuses»2 pour sortir de leur cachette. Les nombres de réfugiés ne cessent