Fiche de lecture : Robert MUCHEMBLED, « la violence au village »

L’Ouvrage que nous allons étudier fit écrit par Robert MUCHEMBLED, professeurs à l’Université Paris-Nord et Historien spécialiste de l’histoire culturelle et sociale du Moyen-âge à la Révolution. L’œuvre s’intitule « la violence au village » paru en 1989.
L’Ouvrage traite les mentalités et les comportements des Artésiens de 1400 à 1660.
L’Artois à cette époque était une population très violente. De 1386 à 1660, les rois de France ont octroyé 3468 lettres de rémission à des Artésiens. Les crimes de sang ayant entrainé mort d’homme représentent 97% de ce total. La violence était un phénomène banal étant donné de sont nombre extrêmement important. Les coupables d’homicide était beaucoup moins pourchassés que les voleurs, hérétique ou sorcière. On peut alors se demander Comment se caractérise la violence en Artois du XVe au XVIIe siècle ?

I. Les caractères de la violence. a) Les causes de la Violence Les études montrent que la violence est beaucoup plus présente dans les campagnes. En effet la conjoncture économique et politique produit des pulsations d’agressivité. C’est un environnement particulièrement hostile (famine, guerre, épidémies)… qui fait naitre de l’insécurité et de la peur et ainsi des comportements excessif. Les principaux mobiles donnants lieux à un combat sont l’honneur (22%), la solidarité envers un individu agressé (18%), la vengeance (17%), les questions d’intérêt (16%) et les jeux et plaisanteries qui tournent mal (13%). L’honneur est quelque chose de symbolique dans les sociétés de cette époque, on se bat pour son honneur. Il s’en suit que le port d’armes presque systématique explique la fréquence des combats, sans visé toute fois la mort de l’adversaire. Toutes les couches sociales sont touchées par ce phénomène. On se bat rarement à main nue et les suites dramatique sont du à l’incapacité de la médecine à guérir les blessures. Les armes blanches,