Droit constitutionnelle
LE SYSTEME POLITIQUE ET CONSTITUTIONNEL FRANÇAIS
CHAPITRE INTRODUCTIF : La République parlementaire à la recherche de la stabilité
De 1789 jusqu’en 1870. La notion de séparation des pouvoirs a été travaillée durant cette période, entre régimes parlementaire et présidentiel. Notion souveraineté populaire ou nationale très discutée. Hésitation entre différents types de régimes politiques et entre différentes organisations du pouvoir (monarchie, république).
La République en France s’entend de plusieurs manières. Elle s’entend dans le sens où le chef de l’Etat est élu au lieu d’être autoritaire. Elle s’entend aussi dans le sens où l’ensemble du pouvoir repose que le suffrage universel : forme républicaine de gouvernement. Enfin, elle s’entend dans le sens où le pouvoir est chose publique (respublica), impliquant que les détenteurs de ce pouvoir l’exercent non en vertu d’un droit propre mais en vertu d’un mandat confié par le corps électoral.
Cette notion de République a été retenue dans le système français, la première fois que la République a été proclamée date du 21 septembre 1792, synonyme de DDHC, de souveraineté nationale, de démocratie. Cette proclamation est aussi synonyme de l’unité territoriale française ; la République française est unie et indivisible (25 septembre 1792, mouvement des Jacobins). Après cette période, la notion de République va s’évanouir. Il faut attendre le 25 février 1848 pour que la République soit proclamée une deuxième fois en France. Cette fois-ci, elle est déclarée démocratique, avènement du suffrage universel ; période ou l’esclavage est aboli. Une autre période de difficulté va lui succéder. 4 septembre 1870 : 3e République. On ajoute la notion de participation au pouvoir politique.
Dans le même siècle, une autre notion est travaillée, celle du régime parlementaire. Ce n’est qu’à partir des Chartes constitutionnelles de 1814 et 1830 octroyées par le roi, que le régime parlementaire se met en place.