Droit rupture fiançailles
Désigne une union hors mariage présentant une certaine stabilité.
Section 1 : Les conditions
Pendant très longtemps, le code civil reste muet sur ce sujet.
La loi de novembre 1999 sur le PACS définit le concubinage : union de fait caractérisée par une vie commune présentant un caractère de stabilité et de continuité entre deux personnes de sexes différents ou de même sexe qui vivent en couple.
La jurisprudence n’exige pas forcément une cohabitation véritable pour admettre le concubinage mais en revanche, elle considère que les concubins doivent vivre comme des gens mariés. La preuve du concubinage est libre.
Section 2: Les effets entre concubins
Les concubins organisent librement leur relation sans aucun engagement.
C’est un fait juridique qui n’est soumis à aucune spécification juridique.
Cependant, le concubinage peut avoir des conséquences juridiques.
§1 – Conséquences de l’absence de liens de droit entre concubins
- Concubinage soumis à aucune condition du mariage (ni devoirs de secours, fidélité, assistance), pas de contribution aux charges du concubin, pas de solidarité de dettes ménagères ; - Aucuns empêchements, aucunes incapacités, aucunes conséquences sur le nom ; - Aucune modification sur le pouvoir des concubins sur leurs biens, chacun les gère et n’a aucun pouvoir sur les biens de l’autre ; - Aucunes obligations successorales, aucun avantage fiscal spécifique ; - Aucune priorité pour affectation, mutation, détachement au concubin fonctionnaire ; - Aucun droit à un congé simultané, à un congé exceptionnel en cas de décès du concubin ; - Actes à titre gratuit entre concubins soumis aux droits communs des libéralités et au droit des libéralités des époux ; - Depuis 99, la jurisprudence admet qu’il est licite même si la cause est une relation adultérine.
§2 - Reconnaissance de certains droits
En matière de gestion des biens des concubins, l’indépendance des