DS_colonisation
Document 1 : Discours de Joseph CHAMBERLAIN, ministre anglais des Colonies en 1895
“Une nation est comme un individu : elle a ses devoirs à remplir et nous ne pouvons plus déserter nos devoirs envers tant de peuples remis à notre tutelle. C'est notre domination qui, seule, peut assurer la paix. la sécurité et la richesse à tant de malheureux qui jamais auparavant ne connurent ces bienfaits. C'est en achevant cette oeuvre civilisatrice que nous remplirons notre mission nationale, pour l'éternel profit des peuples à l'ombre de notre sceptre impérial (...)
Cette unité (de l'Empire) nous est commandée par l'intérêt : le premier devoir de nos hommes d'Etat est d'établir à jamais cette union sur la base des intérêts matériels (...)
Oui, je crois en cette race, la plus grande des races gouvernantes que le monde ait jamais connues, en cette race anglo-saxonne, fière, tenace, confiante en soi, résolue que nul climat, nul changement ne peuvent abâtardir et qui infailliblement sera la force prédominante de la future histoire et de la civilisation universelle (...) et je crois en l'avenir de cet Empire, large comme le monde, dont un
Anglais ne peut parler sans un frisson d'enthousiasme (...)”
Document 2 : Gravure publiée dans le supplément illustré du Petit Journal, novembre 1911
(un accord franco-allemand vient d’établir un protectorat français sur le Maroc)
Document 3 : l’Indochine des géographes au début des années 1930
“... riche en forêts (bois durs), riche en houille et en minerais précieux ou utiles (or, étain, plomb), propre à la culture du riz, du coton, de la canne à sucre, du thé, du café, du caoutchouc et, d’une manière générale, de presque toutes les plantes de la zone intertropicale, l’Indochine française a tous les éléments qui lui permettent d’être une importante colonie d’exploitation.
La colonisation française a déjà commencé à tirer parti de ces ressources et, depuis vingt ans, l’Indochine s’est considérablement