Durkheim et l'analyse des sociétés modernes
Il s’auto définit comme sociologue et cherche à imposer la sociologie comme une nouvelle matière.
Contrairement à Tocqueville, il considère que le champ scientifique est très vaste t qu’une spécialisation du travail scientifique est nécessaire. Par conséquent il faut identifier une catégorie de phénomènes spécifiques que va étudier la sociologie, pour lui ce sont les faits sociaux. Le progrès dans un domaine de connaissance vient pour lui de la spécialisation.
C’est un positiviste : il considère que la science doit permettre d’expliquer l’ensemble des phénomènes (caractéristique de la 2ème moitié XIX). Et donc les phénomènes sociaux.
Recours à la méthode statistique pour objectiver les phénomènes sociaux.
La sociologie doit pouvoir mettre en évidence des lois sociales selon lui.
Trois ouvrages principaux : * De la division du travail social (1893) : prolongement de la réflexion des sociologues classiques, explication du passage des sociétés anciennes/traditionnelles aux sociétés modernes. Réponse en décrivant différentes formes de solidarité : * solidarité mécanique ds sociétés traditionnelles : les individus partagent tous les mêmes valeurs car tous pris dans un même schéma de pensée, c’set en cela qu’ils sont solidaires * solidarité organique ds les sociétés modernes : les individus sont solidaires car ils sont dissemblables/s’individualisent, ils sont donc complémentaires * Les règles de la méthode sociologique (1895) * Le suicide (1897) : application pratique de l’ouvrage précédent
Idée principale : la société à une réalité indépendante des individus, elle n’est pas simplement la somme des individus qui appartiennent à cette société, il y a des normes/valeurs indépendantes de ces individus.
I. Durkheim : le dernier sociologue classique ?
Il occupe une position charnière ans l’histoire de la sociologie par certains aspect de son œuvre, il reprend des détails de la