Dépots ventes
Depôt-vente
Uun marché porteur et convoité
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Revue PIC-INTER - n°301 - Novembre - Decembre 2009
Les dépôts-ventes explosent. L'achat d'occasion séduit toutes les tranches d'âge et toutes les catégories de revenus. La femme et le petit enfant applaudissent. L'homme est plus dubitatif.
L'engouement de nos concitoyens pour l'objet de seconde main est bien réel : le chiffre d'affaires du secteur avoisinait les 650 M € en 2008 pour l'activité dépôt-vente et 6 Mds € pour le marché global de l'occasion . L'explosion des enseignes nationales n'est sans doute pas étrangère au phénomène.Le commerce de l'occasion est bien devenu, au fil des ans, la nouvelle manière de consommer : 36% des consommateurs estiment que les dépôts-ventes sont des endroits idéaux pour dénicher l'objet introuvable, 54% restent très attachés au côté «merveilleux » des brocantes, 27% ont mis des articles en vente dans un dépôtvente et 30% en ont déjà acheté. Les deux populations ne se mélangent pas vraiment : les acheteurs sont plus nombreux que les vendeurs.
Les acheteurs : un public disparate , motivé par l'idée de faire de bonnes affaires mais où les foyers défavorisés sont minoritaires. Certes, au Troc de l'Ile , première enseigne nationale, 50% des acheteurs de meubles et 100% des acheteurs d'électroménager viennent pour des achats basiques d'équipe m e n t . I l s'agit là d'une clientèle jeune ou à faibles revenus. Mais l'autre moitié de la clientèle est constituée de clients plus âgés, plutôt aisés et qui se rendent au magasin très fréquemment. Les «chineurs» aiment dénicher l'achat coup de coeur mais la notion d'investissement financier est tout de même présente.A La Marelle , un dépôt-vente parisien pour femmes et enfants situé Galerie Vivienne , les clients passent souvent. 70% sont des fidèles qui viennent régulièrement. On y rencontre une clientèle CSP+.
Pour le prêt-à-porter féminin, les femmes qui achètent ne