I. ETUDE DOCUMENTAIRE EXTERNE DU MARCHE

A. Présentation du marché des eaux embouteillées

1. Le marché français

Depuis la fin des années 1940, la France a vu sa production nationale d’eaux embouteillées fortement augmentée pour donner à l’Hexagone une position dominante sur ce marché.
Entre 1985 et 1991, la consommation d’eau n’a cessé de progresser. En 1988, un français buvait 87 litres d’eau en bouteille par an et en 1994, 92 litres. Puis, un léger tassement de la consommation s’est fait sentir mais aujourd’hui nous sommes de gros consommateurs d’eau en bouteille, plus de 100 litres par habitant et par an (230,5 litres par foyer par an), sans doute parce que nous n’aimons pas l’eau du robinet et son goût chloré.

Près de 1600 sources ont été référencées en France depuis 1823. Il en reste cependant 700 aujourd’hui, dont seulement 400 exploitées industriellement

La France est aujourd’hui le 3ème producteur mondial d’eau embouteillée derrière l’Allemagne et l’Italie. En 2001, la production française s’élevait à plus de 6 milliards de litres pour un chiffre d’affaire global de 1.62 milliards d’euros.

La France exporte près de 25% de sa production d’eau minérale (commerce extérieur fortement excédentaire : exportations 30 fois supérieurs aux importations), les principaux pays destinataires sont l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et le Japon où les bouteilles d’eau françaises sont considérées comme des produits de luxe.

Si les français ont une large consommation d’eau minérale plate ,nous sommes toujours les 2nds consommateurs européens d’eau derrière les Italiens et 5èmes consommateur de la planète(96,5% des foyers acheteurs), les eaux gazeuses connaissent un essor de leur vente (leur croissance annuelle est supérieure à celle des eaux de tables classiques) qui s’explique par des campagnes publicitaires énergétiques ainsi que de nouveaux concepts (eaux gazeuses aromatisées).

En matière de concurrence, ce sont surtout les petites