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Traduit de l'anglais par Jean-François Menard
Pour Scan P. F. Harris, un spécialiste du départ sur les chapeaux de roues et un ami du mauvais temps. 1 UN TRÈS MAUVAIS ANNIVERSAIRE
Ce n'était pas la première fois qu'une dispute éclatait au petit déjeuner dans la maison du 4, Privet
Drive. Mr Vernon Dursley avait été réveillé à l'aube par un hululement sonore qui provenait de la chambre de son neveu Harry.
—C'est la troisième fois cette semaine ! hurlait-il. Si tu n'es pas capable de surveiller cette chouette, il faudra qu'elle s'en aille !
Harry tenta une fois de plus d'expliquer ce qui se passait.
—Elle s'ennuie, dit-il. Elle a l'habitude d'aller voler un peu partout. Si je pouvais au moins la laisser sortir la nuit.
—Tu me prends pour un imbécile ? ricana l'oncle Vernon. un morceau de jaune d'œuf accroché dans sa grosse moustache touffue. Je sais bien ce qui arrivera si on laisse sortir cette chouette.
Il échangea un regard sombre avec Pétunia, son épouse.
Harry essaya de répondre quelque chose, mais un rot bruyant et prolongé étouffa ses paroles.
C'était Dudley, le fils des Dursley.
—Je veux encore du lard, dit celui-ci.
—Il y en a dans la poêle, mon trésor adoré, dit la tante Pétunia en tournant un regard embué vers son énorme fils. Il faut qu'on te donne à manger pendant qu'il en est encore temps. Cette cantine du collège ne me dit rien qui vaille.
—Allons, Pétunia, c'est absurde, je n'ai jamais souffert de la faim quand moi-même j'étais au collège de Smeltings, dit l'oncle Vernon d'un ton convaincu. Tu as assez à manger, là-bas, n'estce pas fiston ?
Dudley qui était si gras que son derrière débordait de chaque côté de sa chaise, eut un sourire et se tourna vers Harry.
—Passe-moi la poêle, dit-il.
—Tu as oublié de prononcer le mot magique, répliqua Harry avec mauvaise humeur.
Cette simple phrase produisit un effet stupéfiant sur le reste de la famille : Dudley poussa un cri
étouffé et tomba de sa