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le générale, l'enfermement est de courte durée, de quelques jours à quelques mois - bien qu'en droit romain, le juge étant chargé de fixer la date de l'exécution en cas de peine capitale, celle-ci peut de facto se transformer en sorte de peine de prison à perpétuité, non prévue par les textes.

Le système pénal prévoit la réduction en esclavage pour dettes ; c'est aussi le sort qui attend les prisonniers de guerre.

Ainsi, durant toute cette période et jusqu'au Haut Moyen-Âge la prison n'existe ni comme peine, ni comme institution: elle n'est pas prévue dans les budgets, et son existence se limite au carcer romain5,6 à quelques donjons et à la célèbre « prison pour dettes », laquelle constitue une détention préventive visant à contraindre le condamné à payer ses dettes, et non en un châtiment. La Coutume de Normandie prévoit ainsi la « prison ouverte », c'est-à-dire l'assignation à résidence dans un quartier ou une ville en cas de non-paiement des dettes; si le sujet désobéit à cette assignation, il peut faire l'objet d'une détention réelle. Certains historiens du droit ont néanmoins relevés quelques exceptions, certains textes, dont la Coutume de Bretagne, mentionnant la possibilité, pour des affaires exceptionnelles, d'une peine de « prison de longue durée » à titre répressif. Par ailleurs, des « maisons de force » sont parfois utilisées, mais il s'agit de peines de sûreté pour les fous.
Le mur étroit, pénitence pour l'Inquisition
Article détaillé : emmurement.

Par ailleurs, à partir du XIIIe siècle, la prison en tant que peine répressive et « thérapeutique » se développe par les lois séculières (roi, villes qui prescrivent l'enfermement dans les prisons laïques, de la geôle au cul-de-basse-fosse)7 mais aussi par le droit canon (enfermement dans les monastères), l'Église romaine n'ayant pas le droit de prononcer des peines capitales. Dans les monastères au cours du chapitre des coulpes le moine doit avouer sa faute (sa coulpe) devant ses frères, à défaut

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