Ecoles de stratégie
Mintzberg distingue des stratégies délibérées et des stratégies effectives, des stratégies émergentes dans lesquelles ce qui est réalisé n'était pas expressément prévu. Les définitions de la stratégie insistent sur la "position", sur la perspective ou la manœuvre, voire le stratagème. La stratégie désigne tantôt la démarche d'action tantôt la modélisation de l'action.
Les Dix Ecoles :
L’école de la conception
L'action y est déterminée par le processus de conception de l'action. On en connaît le modèle de base : évaluation externe, évaluation interne, repérage des menaces et opportunités de l'environnement, forces et faiblesse dans l'organisation. Au croisement de ces données et à la lumière des valeurs retenues on définit des scénarios puis vient le choix des stratégies Enfin on passe à la mise en œuvre.
L’école de la planification
Pour cette école comme pour la précédente, l'élaboration stratégique est un procédé délibéré de réflexion consciente sur une situation qu'il faut modifier. Ici c'est le processus formel qui prime.
L'élaboration et la mise en œuvre sont garanties par une personne ou l'équipe dirigeante. Le plus souvent cette conception est stabilisée dans le fameux tableau de bord. C'est dire l'importance qui est donnée à la formulation, ce n'est qu'après leur formulation que les stratégies peuvent s'appliquer. Ces approches reposent sur une distinction nette entre pensée et action. Ce ne sont pas les mêmes qui produisent la connaissance et qui mettent en œuvre. Se pose alors la question de l'appropriation de la connaissance produite.
Cette approche suppose que la situation soit relativement stable et prévisible, le scénario est un outil essentiel dans l'arsenal du stratège, il est le moyen par lequel on restitue la décision à la direction politique. Définition et quantification des objectifs permettent de lui conférer l'instance de contrôle.
L'action est pensée en termes de contrôle et de