- Thomas KHUN (la structure des révolutions scientifiques, 1962) définit le concept de paradigme. Ce sont des pensées convergentes, consensuelles. On a eu pendant quelques siècles, par exemple, un paradigme visant à dire que la Terre est plate. En science sociale, le paradigme ne meure jamais (puisqu’il n’y a pas de vérité absolue), en revanche, en science dure, un paradigme chasse l’autre (puisqu’il y a des preuves)
- Karl POPPER (La logique de la découverte scientifique, 1935) montre comment la démarche scientifique se démarque des énoncés non scientifiques (idéologiques) à partir de l’idée de réfutabilité. Il faut avoir la capacité de contrer les arguments qui sont avancés alors que ce n’est pas possible face à une idéologie puisqu’on ne peut pas apporter la preuve avec nos arguments.

Partie 1 – L’évolution des idées économiques jusqu’à la Révolution industrielle
I – L’économie de la Grèce Antique
1 – Xenophon et oikos nomos
C’est un philosophe et aussi un militaire. C’est lui qui invente le mot « économie » ou « oikos nomos » vers -380 (l’art de bien gérer son environnement)
2 – Aristote (384-322) et la chrematistique
Il fait la distinction entre la valeur d’usage et la valeur d’échange. Il va aussi distinguer deux usages de la monnaie, pour échanger (bien) et la monnaie pour s’enrichir (la chrématistique). Pour lui, s’enrichir ne doit pas être valorisé dans la Grèce antique. L’enrichissement personnel menace, selon lui, l’intégrité du groupe et développe l’individualisme. Le collectif est donc remis en question. Selon lui, le commerce va à l’encontre du collectif (toujours valable aujourd’hui)
II – le mercantilisme
Le mercantilisme recouvre un ensemble de doctrines et de pratiques politiques et économique sui s’étend du milieu du 16ème siècle au début du 18ème siècle, qui sépare la Renaissance de la révolution industrielle, et qui a accompagné la formation et la consolidation des Etat modernes d’Europe. Le mercantilisme est la première forme de