Ecriture sur Phèdre
Vito
2snd 2
Question 1 :
La culpabilité de Phèdre s'exprime dans sa tirade ou elle détaille sa maladie. Son corps souffre comme l’indique le champ lexical de la souffrance: vers 304 « blessure », « je palis, », vers 276 « je sentis mon corps et transir et brûler » contredit des sensations de chaleur et de froid, cette contradiction est un oxymore qui est renforcée par « et » qui montre des impressions physiques totalement incontrôlées. On retrouve aussi des changements soudains et puissants« je rougis, je palis », qui est un oxymore. Phèdre guide Oenone, vers 259 « de l’amour, j’ai toutes les fureurs », le mot « fureur » met en avant qu'elle s'accuse d'aimer, elle considère l'amour comme quelque chose de mal à laquelle elle ne trouve rien pour y remédier au vers 283 : « d’un incurable amour, remèdes impuissants ». « incurable » et « remède » forment une antithèse montrant que les deux mots ensembles ne sont pas compatibles. Phèdre ne peut s’empêcher d'idéaliser Hippolyte, utilisation du champ lexical de l'idéalisation au vers 285 « Quand ma bouche […] j'adorais Hippolyte », vers 288 « ce dieu », « idolâtrer ». Phèdre transforme Hippolyte en une divinité dont elle est folle. L’amour de Phèdre montre une certaine volonté malgré ses sursauts de révolte ou de fuite. Elle agit plus par passion. La force de cette passion qui l'emporte se retrouve dans la gradation vers 273 : « je le vis, je rougis, je palis à sa vue » devant son « superbe ennemi », « l’ennemi dont j’étais idolâtre » et « une flamme si noire », un oxymore qui montre une fois encore sa confusion. Le champ lexical de la souffrance, de la blessure ou de la maladie montrent cet amour comme quelque chose de « mal ». Phèdre associe la « flamme » au « noir » qui traduit son caractère violent. De plus c’est face à ce feu qu’elle « tremble » et « frissonne ». L’amour de Phèdre, vu sous cet angle est alors une souffrance mortelle, honteuse.
Question 2 :
On remarque que Phèdre est tourmentée