Imaginez la réflexion de Suzanne à propos du loup et de Massart Aux Écarts, en fin de matinée chez Suzanne Rosselin, Lawrence inspecta les nouvelles brebis meurtries, elles furent au nombre de quatre cette fois-ci. « Vu la taille des crocs dans les blessures, c’est certainement l’œuvre d’un gros loup, un très gros loup » souffla Lawrence en se relevant, tout en s’adressant à la bergère. Elle fut irritée de ce meurtre causé par ce fameux loup, d’autant plus que ce n’était pas sa première attaque, …afficher plus de contenu…

Assise sur son fauteuil, accablée par les attaques récurrentes, Suzanne s’inquiéta. « Le nombre de brebis tuées ne cesse d’augmenter, à ce rythme-là, je vais me retrouver rapidement avec plus aucune brebis » balbutia-t-elle. Elle ne comprenait toujours pas d’où venait cette bête qui s’en prenait aux siennes, elle vivait pourtant dans ce village depuis bien des années maintenant et n’avait jamais vu ou entendu parler d’un loup ou plutôt d’une menace comme celle-ci. Et si ce loup provenait d’un transfert ? C’était une pratique courante pour attirer des spécialistes ou des chercheurs comme Lawrence par …afficher plus de contenu…

Cette description la tourmentait, on aurait dit la description d’un loup garou. Soudain, comme une révélation, tout lui semblait plus clair, ce n’était pas un simple loup qui s’en prenait à ses pauvres brebis, mais bel et bien un loup garou. Tout l’amenait à penser ainsi entre la taille des crocs retrouvés sur les blessures et l’apparition soudaine de cette bête. Mais un loup garou c’était avant tout un homme, qui en se transformant la nuit s’en prenait à n’importe qui. Suzanne, prise de panique, se demanda si elle était la prochaine victime de ce monstre qui rôdait donc près de sa bergerie. Elle tremblait rien qu’en y pensant, mais était résolue à trouver le