eloge de l'ombre
La maison japonaise traditionnelle ; comment concilier construction contemporaine et tradition de la construction nippone ?
Les Shoji, comment les reproduire ?
Le bois dans la salle de bain, qui se contrasterait au carrelage, qui se veut pourtant plus pratique, mais aussi plus criminel dans une telle construction.
Les lieux d’aisance = sommet du rafinement de la construction japonaise ; c’est le lieu de la relaxation de l’esprit. Construite à l’écart de la maison, l’on y est silencieusement coupé du monde dans une atmosphère qui devient alors spirituel, se mariant au paysage (l’azur, le vert des feuillages) et au climat (la pluie, régulière). C’est un lieu qui fut poétisé par les anciens japonais. Saito Ryoku : le raffinement est chose froide -> ce pourquoi la pièce est éloignée et l’on y est soumis à la fraicheur qui y règne généralement.
L’auteur fait poser un plancher de bois de camphrier dans ses toilettes japonaises. Le blanc n’a pas sa place en pareil lieu pour lieu, il ne faut pas « éclairer » ce lieu intime, qui perdrait alors sa fonction de « satisfation d’ordre physiologique ».
Tanizaki, grâce à la comparaison du stylo occidental et du pinceau japonais/chinois démontre comment la forme d’un outil d’apparence insignifiante peut changer le monde : si un japonais ou chinois avait développé un système permettant de faire couler l’encre de chine jusqu’aux poils d’un pinceau, analogue ment à ce que fait un stylo, tout aurait été différent : les papiers utilisés, les outils, l’économie, les cultures, façons de penser dans le monde, l’écriture, le langage international etc. C’est ainsi qu’il justifie en fait l’importance qu’il consacre aux détails qui peuvent paraître « futile » (forme de cuvette de toilette, type de plancher, couleur dans salle de bain etc, chauffage electrique etc.) aux yeux d’un individu lambda.
Tanizaki estime que la culture occ fut imposée aux orientaux. Et que de là provient bien de maux dans sa