En attendant godot
En attendant Godot
Texte n°4 (scène d’exposition)
I. Un dialogue
1. Un dialogue apparemment vivant
- véritable situation d’énonciation, communication « je » « tu », « nous »
- stichomythie (=dialogue dans lequel les tirades sont courtes et s’enchaînent rapidement) : répliques très brèves, jeu de question-réponse, rythme saccadé. Des temps de pause séparent des échanges rapides
- modes et temps : indicatif présent d’énonciation, futur, impératif, + subj et conditionnel = hypothèse et surtout réflexions (enfin !)
2. Les thèmes abordés
- « silence » marque le chgmt de conversation, le chgmt de sujet = il y a dc un contenu
- chps lexicaux :
mvt, éloignement, départ
Godot + notion de salut, d’attente, de rétribution = questions métaphysiques
Arbre : nature
Suicide, mort
Pantalon = quotidien
3. Un dialogue qui échoue
- contradictions :
Entre les paroles et les gestes qui sont notés dans les didascalies « Allons-y. Ils ne bougent pas. »
Bcp de silences et chgmts de conversation qui montrent que le dialogue n’aboutit pas
II. Mise en scène de deux personnages tragiques
1. L’apparente supériorité d’Estragon
- il mène le dialogue, pose des questions, lance des sujets de conversation et donne même des ordres. Vladimir se laisse conduire par Estragon.
- E. s’affirme : « moi je m’en vais ». Le « moi je » montre qu’il exprime enfin ses désirs
- il formule des hypothèses et il a des idées « si » revient plusieurs fois dans ses paroles.
2. L’immobilisme de Vladimir
- refus : répliques à la forme négatives et répliques restrictives « c’est trop court »
- objections : « pouvoir », « il faut que »
- peurs : « il nous punirait » = peur enfantine
= il a des réticences, il est effrayé
3. Des relations qui s’inversent
- l.1 à 80 : Estragon domine
- l. 80 à la fin du texte : Vladimir domine avec impératifs, histoire du pantalon « RE » en majuscules + Estragon pose des questions soumises en enfantines
= toute domination est