en quoi l'évocation d'ailleurs fait il réfléchir sur ce qui nous entoure?
Je montrerai tout d’abord que parler de contrées éloignées nous fait réfléchir sur ce qui nous entoure. Mais j’évoquerai également l’escapade que nous procurent ces lectures.
Evoquer le lointain, c’est voir ce qu’on a, ce que l’on n’a pas. Tous ces récits qui nous dépeignent des peuples inconnus nous permettent de nous rendre compte de notre chance, d’ouvrir les yeux, de voir la misère des autres. On s’investit alors dans notre ville pour faire changer les choses. On change le quotidien. Ces récit ont une portée didactique : souvent, les peuples dépeints n’ont besoin de tous nos objets inutiles. Ils ne connaissent que partage, amour et paix. Il n’y a aucun problème, tout fonctionne dans la bonne humeur même si leur vie est souvent rudimentaire. L’auteur fait alors une comparaison implicite avec notre vie : nous utilisons des objets qui brouillent nos esprits, nous rendent jaloux. Nous voulons une vie de confort en oubliant le bonheur et le partage. Nous pensons que l’argent achète tout ! Nous consommons plus que ce qu’il nous suffit. L’auteur évoque généralement dans sa description la solidarité qui lie les habitants. Ces derniers ce considèrent comme des frères et s’aident quand ils sont dans le besoin. Ces récits nous invitent à aider les autres, à revenir