J’étais surexcitée. Vendredi soir, c’est le bal du Printemps, tout le monde doit être masqué. Comme tous les ans le Lycée organise une fête pour l’arrivée du printemps dans le gymnase. Betty, ma meilleure amie, et Moi attendons cet événement depuis des mois et nous avons déjà fait toute une liste de choses à préparer. Les cours de ce Jeudi finis, nous nous rendons, Betty et Moi, au centre commercial afin d’acheter des robes de soirée. Betty opte pour une robe rose fuchsia, courte et moulante, qui épouse parfaitement ses courbes saillante. Quant à moi, je choisis une robe bustier, bleu caraïbe, fendu sur toute la longueur de la jambe, et qui, j’en étais certaine, ne laisserait personne indifférent. Il ne nous restait plus qu’à trouver les masques assortis à nos tenues ! Dans la pénombre d’une allée, nous croyons entendre une inquiétante musique. Comme hypnotisées, nous nous dirigeons vers l’endroit d’où proviens cette troublante mélodie, et nous nous trouvons devant la boutique d’un antiquaire. Nous poussons la porte. « Bonjour…il a quelqu’un? » demanda Betty, mais personne ne répondis. Nous nous mettons donc à fureter sur les étagères, en quête de nos accessoires.
« Puis-je vous aider ? » Prononça une voix chevrotante. Nous sursautons, nous nous retournons et faisons face à une étrange vieille femme qui nous fixe de son regard lugubre. Je balbutie en sortant nos achats :
« Nous…euh…nous avons…nous cherchons des masques assorties à nos robes. »
Le visage de la vieille s’illumine soudain et je vis dans son regard une lueur machiavélique.
«Hum…j’ai tout à fait ce qu’il vous faut. Attendez-ici!»
Et elle disparue dans l’arrière-boutique. Nous tentons alors de nous enfuir mais je nous ne sait pas ce qui c’est passé, nos muscles ne nous répondaient plus. Quelques minutes plus tard, la vieille revient et ceux-ci se détendirent. Je remarquai alors une boîte en velours noir qu’elle tenait fermement dans sa main. Elle souffla dessus,