Iambes

396 mots 2 pages
Iambes :
En poésie, l’iambe [jɑ̃b], ou plutôt ïambe[1] [i.jɑ̃b], (du grec ἴαμϐος / ḯambos), est un pied composé d’une syllabe brève suivie d’une longue : en scansion, il est ainsi noté U —.
Il trouve son origine dans la poésie grecque antique, où il est le pied de base du trimètre iambique : ce vers, composé de trois paires d’iambes, est souvent employé dans les dialogues des tragédies et des comédies. Dans la poésie latine, le vers correspondant est le sénaire iambique.
Dans les formes de poésie scandée, comme en grec ou en latin, le pied ne correspond pas habituellement à une syllabe : il est plutôt une unité rythmique, comme le temps en musique. Celui-ci peut alors se composer de 2 syllabes, une courte suivie d’une longue (ïambe), une longue suivie d’une courte (trochée), voire une longue suivie de 2 courtes (dactyle), deux longues (spondée)...
En français, l’ïambe est plus difficile à illustrer, tant le pied correspond à la syllabe et les syllabes sont assez homogènes (diphtongues brefs, plus de distinction claire entre syllabe brève et longue, peu d'accentuation). L'exemple le plus familier où le pied ne correspond pas à la syllabe est celui du e muet à la fin d'un mot : un pied peut alors être constitué de 2 syllabes, ici une longue et une courte (trochée). Si l'on prononce le mot "pieuse" sur 1 pied, on s'approche d'un ïambe, la première partie ("pi") étant brève et la seconde ("euse") plus longue. Mais une plus claire illustration est encore le mot "ïambe" lui-même, constitué d'une syllabe courte, "i", suivie d'une longue, "ambe".
Dans la poésie française, on n'utilise guère le terme qu'au pluriel, pour désigner des pièces lyriques.
L'anglais utilise fréquemment diphtongues et même triphtongues, distingue clairement syllabes longues et brèves, ainsi que syllabes accentuées ou atones. Les pieds ne correspondent donc pas à une syllabe unique, la métrique anglaise est très différente de la française. L'accentuation des syllabes est même plus importante

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