Enthousiasme de lamartine
Auteur : Alphonse de Lamartine, poéte romantique français du XIXe siècle
Recueil : Méditations poétiques, 1820
Texte : L'Enthousiasme est un poème composé de dizains ( strophes de 10 vers) dans lequel Lamartine essaie d'analyser le processus mystérieux grâce auquel le poète trouve l'inspiration.
Problématique du commentaire : On peut se demander dans quelle mesure ce poème illustre une conception poétique particulière de l'écriture.
Plan : Lamartine propose une vision métaphorique de l'inspiration poétique. Dans un premier temps, on remarquera que, pour lui, la poésie est un feu intérieur, qui fait de lui le « pompier du langage ». Puis, on étudiera la dimension sportive et ludique du poème : le poète est celui qui chasse les mots pour en faire de la poésie.
La poésie est un feu A. le feu qui brûle On peut voir que le poème multiplie les références au champ lexical du feu, soit de façon directe « flamme », vers 3, «embraser » au vers 35, « allume » au vers 8, « feu » au vers 16, « foyers brûlants » au vers 39 ou encore « le feu qui me brûle » au vers 16. Ce feu intérieur prend de plus en plus d'importance, au fur et à mesure de la lecture du texte.
Dès lors, on comprend que le poète assimile l'inspiration au feu. Ces références nous apparaissent d'autant plus éclairantes, dès lors que l'on garde en tête qu'Alphone de Lamartine a obtenu son grade de pompier volontaire en 1817, (soit 3 ans avant la rédaction d'Enthousiasme, d'où l'expression « triple flamme », triple pour 3 ans) et ce après 14 échecs. Cette dimension autobiographique est évidente, et demeure l'une des caractéristiques du Romantisme. Le poème est en effet écrit à la première personne, dont on retrouve les marques : pronoms personnels (« Je, me ») et dééterminants posssessifs : « ma, mon ».
B. Lamartine : « Je suis le Pompier du langage »
La métaphore du poète-pompier est récurente dans l'oeuvre de Lamartine.