Epicure nous dit que la mort n’est rien pour nous. Qu’il ne faut pas en avoir peur car, tant qu’elle n’est pas là nous vivons et qu’il nous faut donc profiter de la vie et qu’après la mort, nous n’avons plus de sensation et donc que nous ne pouvons pas ressentir le mal. En effet, il nous parle de la mort et non de l’action de mourir ici. Quand nous sommes mort, nous ne faisons plus partie des êtres vivants et donc, nous ne sommes plus obligé de respecter la condition humaine que nous impose une conscience de ce qui est bien ou mal. Par exemple, quand nous sommes morts comment savons-nous que ce que nous sommes devenus n’est pas normal, que c’est mal ? C’est simple, nous ne le pouvons pas car, nous n’avons plus de conscience et sans cela, nous ne savons plus ce qui et bien ou non, naturel ou pas.

Toutefois, Epicure n’a pas vraiment raison, la mort n’est pas rien pour nous, elle nous touche beaucoup. En effet, elle est là, partout et nous devons vivre avec aux risques de ne pas vraiment vivre pleinement car, si nous ne savons pas ce qu’est la mort, comment pouvons-nous dire qu’on vit ? De plus, la mort est partout : dans la rue, dans nos relations et même dans notre propre famille. La mort nous bouleverse car, si ce n’est pas nous qui mourrons, c’est un de nos amis et cela nous blesse énormément. C’est nous qui devons rester chez les vivants et faire un deuil. Par exemple, je n’ai pas peur de la mort car je la connais, en effet, je sais ce qu’est la vie, car, mon père est mort quand j’étais petite.

Mais Epicure n’a pas tort. Si nous pensons tout le temps à la mort nous ne pouvons pas vivre sainement. Nous nous empêchons de faire des choses car cela risque de nous tuer, de porter atteinte à notre vie. Par exemple, dans le film ‘’ Destination finale 1’’, la dernière fille a tellement peur de la mort qu’elle va s’enfermer dans une chambre psychiatrique capitonnée, sans objet, pour être sûr qu’elle ne puisse pas mourir. Or, cette manière de vie n’est pas vivre.