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Michel Neyret, 55 ans, directeur adjoint de la PJ de Lyon arrêté jeudi par l'Inspection générale des services (IGS, la "police des polices"), devrait être présenté à un juge d'instruction parisien lundi en vue d'une mise en examen, dit-on de source judiciaire samedi.
Trois autres policiers placés en garde à vue - le patron de la BRI (Brigade de recherches et d'intervention, ex-"antigang") de Lyon, le responsable de l'antenne de la PJ de Grenoble et l'adjoint de ce dernier - seront aussi interrogés jusqu'à lundi, estime-t-on.
Le juge d'instruction Patrick Gachon devra déterminer lundi s'il retient contre les suspects toutes les charges de l'information ouverte le 12 mai pour "corruption, trafic d'influence, association de malfaiteurs et trafic de stupéfiants".
Deux autres suspects, l'épouse de Michel Neyret arrêtée en sa compagnie et un présumé membre du grand banditisme ayant un lien avec le chef adjoint de la PJ, devaient en revanche être présentés au juge d'instruction dès samedi soir.
L'épouse de Michel Neyret, qui dirige un hôtel en région lyonnaise, ne serait pas impliquée directement dans les faits principaux du dossier, à savoir les liens présumés entre son mari et des membres de la pègre, mais mise en cause pour recel.
ÉCOUTES TÉLÉPHONIQUES
Michel Neyret serait confondu, selon l'accusation, par des écoutes téléphoniques menée initialement dans l'enquête sur un trafic international de stupéfiants, où il est apparu fin 2010 et début 2011 dans des conversations avec des truands.
La nouvelle information judiciaire confiée en mai sur cet aspect spécifique du dossier a permis de nouvelles écoutes téléphoniques qui seraient encore plus accablantes pour le policier lyonnais.
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