Eloge du sac à main

Le mot « sac » tire son origine de l’hébreu « sak » qui fait référence à une étoffe grossière conçue avec des poils de chèvre. La première utilisation du mot « sac à main » se fait au onzième siècle. Il désigne une poche faite de cuir, de toile ou d’étoffe, ouverte seulement par le haut et qui sert à transporter de petits objets indispensable.
C’est dans l’antiquité que le premier sac à main fait son apparition. Il était destiné aux esclaves pour leur permettre de transporter les affaires de leurs maitres. Puis au Moyen âge, les bourses, escarcelles, baluchons, aumônières voient le jour. Ils deviennent des accessoires vestimentaires destiné à ranger le maquillage des dames, par exemple. Puis après s’être fait oublier au seize et dix-septième siècle, il revient en force au dix-huitième siècle où il sera désormais considérer comme un accessoire de mode. C’est seulement au vingtième siècle que le sac à main devient l’objet féminin par excellence.
De nos jours, aucune femme ne peut sortir sans son sac à main et tout ce qu’il contient. « Le sac à main des femmes est une véritable boîte-à-outils, comme en trimbalent les plombiers. Et toute la journée, dès qu’elles ont un moment, elles réparent » - Jean Cau. En effet, si on demande à une femme ce que renferme son sac, elle répondra qu’il y a ses clefs, son portefeuille ou encore son téléphone portable et tous plein d’objets qui lui son indispensable (ou pas). Et même si son sac est rempli, elle dira qu’il manque toujours quelque chose car dans la vie tout n’est pas prévisible. C’est le jour où l’on a des maux de tête que l’on manque d’aspirine par exemple !
Dans un premier temps, le sac à main peut être qualifié « d’objet intime ». C’est un espace de réconfort pour les filles, chargé d’amour et d’émotions qui correspondent à sa vie et sa féminité. Et c’est dans cette optique qu'une personne étrangère, même ami ou collègue, hésitera à le parcourir, même sur demande de sa propriétaire. C’est la