EssonoPresentation
LA CONCURRENCE DANS
LES FILIERES CACAO ET CAFE
AU CAMEROUN
Présenté à l’occasion de l’atelier sur la création d’une Bourse
Sous régionale des produits agricoles au Cameroun
Organisé par la CNUCED et l’ONCC,
Sous la tutelle du MINCOMMERCE
Yaoundé, le 27 octobre 2009
SOMMAIRE
1 - INTRODUCTION
2 - CONTEXTE
3 - PROBLEMATIQUE
4 - PERSPECTIVES
I - INTRODUCTION
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Le vent des libertés qui a soufflé dans le monde et sur notre pays depuis les années
1990, a donné lieu a un très vaste mouvement de dérèglementation avec notamment, la libéralisation des activités économiques plus concrètement le désengagement de l’Etat dans les secteurs productifs.
A cet égard, le Gouvernement a acquis la conviction qu’un contexte de libéralisation où règne une saine et loyale concurrence entre les différends acteurs, est de nature à favoriser, de manière significative, la compétitivité de notre économie sur les marchés extérieurs et le bien-être des consommateurs sur le marché intérieur. Il s’agit d’un credo, qui constitue désormais la trame même de notre politique commerciale. En effet, la loi sur l’activité commerciale, datée de 1990, a pour objet entre autres, « de favoriser le développement d’une concurrence saine et loyale entre les commerçants et de protéger les consommateurs ».
Il apparaît donc clairement que, la concurrence s’analyse sous deux angles, à savoir, entre les pairs et vis-à-vis des consommateurs.
Quand n’est-il dans les filières cacao et café ? Peut-on parler de concurrence dans ce secteur où les décisions vitales sont prises à l’extérieur, dans un extérieur où ni l’Etat, ni le producteur en l’occurrence n’ont voix au chapitre ? Doit-on pour autant conclure qu’il y a de concurrence dans ces filières ? Telles sont les préoccupations autour desquelles nous avons bâti notre propos.
II - CONTEXTEXTE : ETAT DE LA
LEGISLATION
1 - Textes de référence :
• Loi n°95/031 du 10 août 1990 régissant l’activité commerciale au Cameroun ;
• Loi n° 98/013 du 14