Est-il concevable de considérer la solidarité comme un déli
Le sujet que j’ai choisi pour ma dissertation est : Est-il concevable de considérer la solidarité comme un délit ?
Nous allons aborder cette question par une courte définition, suivie d’arguments et de contre-arguments, et conclure enfin par un résumé de toutes les idées abordées.
Tout d’abord, avant d’entrer dans le vif du sujet, que sont la solidarité et le délit ? Dans le Robert, la solidarité est une relation entre personnes ayant conscience d’une communauté d’intérêts, qui entraîne, pour les unes, l’obligation morale de ne pas desservir les autres et de leur porter assistance. La définition d’un délit, quant à lui, est un fait prohibé ou dont la loi prévoit la sanction par une peine correctionnelle et qui n’est pas justifié par l’exercice d’un droit.
Après avoir pleinement compris cela, on peut dire que oui, stricto sensu, le fait d’aider des immigrés est un délit dans le film « Welcome », et cela est dû à l’article L622-1 du CESEDA, qui stipule entre autre que : « Toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger en France sera punie d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 30 000 Euros. »
Mais pourrait-on moralement considérer qu’aider des personnes vivantes dans le besoin est un délit ? Je ne le pense pas. Comme on le voit dans le film, des gens aident les immigrés non pas en les cachant, mais tout simplement en les nourrissant, ce qui leur permet de (sur)vivre. D’un point de vue moral, on pourrait comparer ces actes à ceux des Restos du Cœur, qui, en fournissant de la nourriture gratuitement à des personnes sans domicile fixe, empêchent ces derniers de mourir de faim.
A cela, on peut répondre que le fait que des gens nourrissent les immigrés ou les sans domicile fixe pourrait inciter ceux-ci à se complaire dans cette aide, et donc que cette aide ne les pousse absolument pas à travailler, bien au contraire. Cela incite