Et de l'esprit des lois
Edito
Petite (re)mise à niveau
Pour ceux qui ne le savent pas ou ceux qui l’ont complètement oublié, en 2012, suite à sa campagne présidentielle, François Hollande a promis d’ouvrir le mariage aux couples homosexuels, la PMA, la GPA et autres noms compliqués. La ministre de la Justice, Christiane Taubira était chargée de faire passer ce projet de loi devant l’Assemblée nationale. Après des mois de débats et manifestations dans les rues françaises, la loi a été adopté le 23 avril et promulgué le 17 mai 2013, faisant ainsi de la France le quatorzième pays à ouvrir le mariage aux personnes de même sexe.
Cette loi a fait sortir des milliers de personnes dans les rues, des pros mariage pour tous (LGBT) et les contres (Manif pour tous). Elle a remis en question nos valeurs, nos moeurs qui n’évoluent pas forcément en même temps que la société... On n’a pas corrigé les moeurs par le rire mais par les manifestations.
Avant cette promulgation, le mariage seulement réservé aux personnes de différents sexes, le concubinage et le Pacte Civil de Solidarité étaient autorisés.
Le mariage et ses déviations
Dans quelles mesures le mariage est-il concurrencé par les autres formes d’union ?
En France, en 2013, 250 000 mariages ont été contractés dont 7000, homosexuels. Il y a eu 4 mariages pour 3 PACS.
D’après le Code civil, le mariage est à la fois un contrat conclu entre deux personnes avec des effets juridiques, mais également une institution. Il est le fondement de la famille. En français, le nom mariage provient du verbe latin maritare, issu de maritus, qui dérive, d’après une explication traditionnelle de mas / maris, le mâle. L’adjectif qui lui correspond « matrimonial », provient du substantif latin matrimonium, issu de mater, la mère et signifiant également mariage. L'usage du mot latin matrimonium dans les textes juridiques et