Être paysan sous l'Ancien Régime À la veille de la Révolution française, 80 % de la population française est rurale, dont 60 % sont paysans et 40 % vivent de l'artisanat et de l'industrie. Les paysans sont donc en majorité dans la population et sont pourtant en grande partie exclus de celle-ci. Sous l'Ancien Régime, la condition paysanne est réglementée de façon rigoureuse. Il existe également une hiérarchie interne à la paysannerie Un paysan peut être défini comme étant une personne …afficher plus de contenu…

Cependant la France a été touché par d’autres crises agricoles avant celle ci, la crise est latente depuis plus d’une décennie. Une “guerre des farines” éclate en 1774, la population dénonce un “pacte de famine” installé par les réformes de Turgot de 1774 à 1776 permettant la libre circulation des grains afin de relancer l’économie et d’approvisionner le royaume en blé. Ces crises ont créée un bouleversement dans la politique puisque pour remédier à cette situation de crise agricole, la monarchie convoque des États généraux et organise la rédaction des cahiers de doléances, document dans lequel les assemblées chargées d'élire les députés aux États généraux faisaient part par écrit de leurs …afficher plus de contenu…

Pour assurer la subsistance et la sécurité de tous les membres de la communauté il existe également d’ autres règles et obligations. Par exemple, il existe le droit de vaine pâture qui est un droit d'usage qui permet de faire paître, gratuitement le plus souvent, son bétail en dehors de ses terres, dans les bords des chemins, les friches, les « terres vaines et vagues », les terres nues de leurs cultures, les bois de haute futaie, les taillis de plus de 4 ou 5 ans et, aussi sur l'ensemble des terres, après la récolte. Il y’a aussi le droit de chaumage qui réserve l’usage des chaumes après moisson à la communauté. Les paysans sont asservis