Etude critique
La citoyenneté propose une appartenance à une cité. Elle fut mise en place au Veme siècle avant JC, à l’âge d’or de l’empire. Afin mieux comprendre les fonctionnements de cette démocratie. On nous présente deux documents. Le premier est extrait d’une pièce de théâtre « Les Suppliantes » écrite par Euripide, un poète dramatique grec. Le second est un passage du livre d’histoire d’Héredote, un historien grec. Ces deux extraits furent publiés au Veme siècle avant JC, lors de l’apogée de l’empire. La démocratie athénienne repose sur des principes établis. Elle est accompagnée de bienfaits mais aussi de défaillances. Nous verrons dans un premier temps les bienfaits ainsi que le fonctionnement de la cité athénienne et dans un second temps les critiques qui lui sont énoncées.
Les critères de la citoyenneté à Athènes sont nombreux. Tout d’abord, est citoyen athénien, celui qui fils de citoyen et ayant une mère fille de citoyen athénien, il doit avoir plus de dix-huit ans et doit être inscrit sur le registre de son dème. Seul un homme libre peut devenir citoyen s’il a toutes les qualités requises. Les femmes et les esclaves sont exclus. Comme Euripide le dit « Nul privilège à la fortune mais le pauvre et le riche y sont égaux ». Ce sont les plus riches qui s’en occupent et non les pauvres car cela ne se rapporte à rien. La richesse n’est donc pas prise en compte, il possède donc les mêmes droits. « Elle est libre ». Cela nous montre bien la démocratie qu’il y a à Athènes, ainsi le peuple à le pouvoir, il peut décider des lois, voter, accéder aux magistratures ; « Le peuple y est roi ». Chacun à les droits et les devoirs, qu’ils soient riche ou pauvre. Aucun privilège n’est accordé à l’argent. Comme Hérodote le dit dans son livre : « Toutes décisions est portées devant le peuple ». Toutes les décisions sont votées par le peuple ce qui fait réapparaître le terme de « démocratie ». «