etude de cas vmc double flux
Contexte et principe de fonctionnement
Dans les bâtiments peu performants (c’est à dire à peu près la totalité du parc existant hormis une partie des bâtiments antérieurs au XXeme siècle), la ventilation est assurée pour partie par les fuites d’étanchéité (non maîtrisées) et par une extraction mécanique qui jette en permanence la chaleur du chauffage à l’extérieur.
Le fait de ventiler conduit donc à des déperditions thermiques importantes, qui sont fonction du taux de renouvellement d'air (somme des renouvellements d'air par le système de ventilation et somme des fuites d'air).
En moyenne dans les logements, le taux de renouvellement d'air souhaitable se situe entre 0.30 et 0.60 volumes/heures. Cela signifie que pour des raisons hygiénique et sanitaires il faut renouveler l'intégralité du volume d'air du logement toutes les deux/trois heures.
On retrouve des systèmes de ventilation mécaniques sur les logements depuis le début des années 70. Cela ne veut pas dire que les bâtiments existants antérieurs à cette époque n'avaient pas besoin de ventilation, mais juste que leur mauvaise étanchéité à l'air était une source satisfaisante pour le renouvellement d'air, et que le contexte d'utilisation des logements (temps passé, multiplication des polluants, critères de confort) ont évolué.
D'un point de vue énergétique, le renouvellement d'air compte parmi les déperditions préjudiciables du logement. Il s'échappe autant de chaleur par les murs que par