Etude de goldman sachs
Les banques et autres organismes financiers ont bien évidemment la plus grande part de responsabilité dans cette débâcle. Notamment à cause des instruments de plus en plus complexes et – surtout – totalement opaques.
Mais la responsabilité des Etats n’est pas moins grave. Ceux qui ont laissé faire et, plus encore ! encouragé la déréglementation la plus totale (notamment les Etats-Unis et la Grande Bretagne).
Et l’ensemble des Etats et des institutions (FMI, OCDE, etc…) qui n’ont cessé de se bercer (ou nous bercer ?) d’illusions en répétant à l’envi que la crise n’était que passagère et que de simples «corrections» à la marge permettraient tôt fait de revenir à l’équilibre…
On pourrait en dire autant, sinon pire ! des «agences de notation» qui font la pluie et le beau temps sur la planète financière (comme si les exemples des faillites d’Eron, WorldCom et Parmalat n’avaient pas suffi à les discréditer ! Entraînant au demeurant la chute d’un certain nombre de maisons pourtant prestigieuses).
Dès le deuxième trimestre 2009, Goldman Sachs semble ignorer la crise. La célèbre banque d’affaires a fait un chiffre d’affaire de 13,8 milliards de dollars au dernier trimestre, le meilleur résultat de son histoire. Son bénéfice, en hausse de 68%, a atteint 3,4 milliards. Slate note que ces résultats, avant la prise en compte des frais financiers dus à l’Etat pour son prêt, reviennent à une rentabilité des capitaux propres proche de 24%, soit le niveau d’avant la crise.
Il est proprement incroyable qu’au deuxième trimestre 2009, alors que le chômage explose partout et que les conséquences de la crise se