Etude de la complexité
La théorie du chaos est, à la base, une théorie mathématique. Poincaré en est le précurseur mais c’est Lorenz qui, en 1963, va compléter cette théorie de manière certaine. La théorie du chaos explique que « certains phénomènes dynamiques non linéaires sont si sensibles aux conditions initiales que, même s’ils sont régis par des lois rigoureuses et parfaitement déterministes, les prédictions exactes sont impossibles ». En d’autre terme, avec le temps, un changement mineur dans une action de départ peut avoir des répercutions catastrophiques et imprévisibles dans le temps. Cela peut s’apparenter à du hasard, à des incertitudes. Dans le milieu de l’entreprise cette théorie a son importance et elle existe. Le milieu de l’entreprise est en mutation permanente. « Pour faire évoluer les organisations, les décideurs doivent avoir une perception globale et multicritères des problèmes et être capable de dégager dans des situations évolutives et complexes, les facteurs de changement de nature à fonder leurs stratégie ».
Les plus grands managers ont compris l’importance de données récoltés. « Elles permettent un traitement géopolitique de l’économie pour identifier les zones de fragilité, l’absence de droit, tout ce qui équivaut à des opportunités, des tendances. » Néanmoins, l’économie est en constant changement. Et il faut inlassablement retraiter ces chiffres car comme le dit la théorie du chaos : on peut prédire de manière quasi certaine ce qu’il peut se passer le lendemain ou le surlendemain, mais à long terme, il est impossible de prédire l’avenir.
Pour ma part, je choisirai le film Cloud Atlas pour illustrer la théorie du chaos. En effet, ce film qui se passe sur environs 5 siècles mêlant plusieurs histoires dans l’histoire. Il nous montre que même la plus anodine de nos actions prises dans une époque a un effet dans un passé ou un futur plus ou moins distant.
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