Etude de texte, georgias, platon

2796 mots 12 pages
Depuis sa création, l’homme a réalisé qu’il avait besoin d’une certaine autorité le gouvernant pour mener une vie « bonne ». Or il existe des autorités différentes selon chaque pays. Mais existe-t-il une justice universelle pour tout le monde ? Ce texte, écrit par Platon (427-347 avant J.-C.), est un dialogue entre Calliclès et Socrate qui a pour thème la justice en soi selon la pensée de Calliclès. Il pose la question suivante : la justice en soi doit-elle être liée aux lois de la nature ? A cette question le protagoniste, Calliclès, répond que la justice en soi ne peut pas être liée aux lois de la nature car les hommes ne sont pas tous égaux puisqu’il est injuste que ce soit les faibles qui décident des lois. On peut diviser ce texte en quatre parties distinctes : premièrement, il pose une affirmation : les faibles établissent les lois dans leur intérêt pour se sentir égaux aux forts. Dans un second temps, il illustre son affirmation par un exemple : la question de l’égalité des hommes est au cœur du débat. Puis, il oppose une objection : contre l’égalité des hommes, selon la loi de la nature (le modèle animal), les forts devraient décider les lois pour une meilleure justice. Enfin, dans une dernière partie, Calliclèes clôt son exposé par un constat : l’égalité entre hommes est impossible donc il n’y a qu’un homme fort qui peut prétendre acquérir du pouvoir pour diriger un peuple.
Le problème soulevé par la question est : mettre en œuvre la justice en soi consisterait à donner le pouvoir aux forts selon la loi de la nature ou bien aux faibles selon le droit positif déjà en vigueur ?

Calliclès commence par poser une affirmation : ce sont les faibles qui établissent les lois dans leur intérêt pour se sentir égaux aux forts. Calliclès affirme avant tout considère la masse des gens comme « faibles » ; on ne se doute pas qu’il y a déjà des différents au sein d’un même peuple à cette époque. Le personnage de Calliclès

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