Etude implantation Renault en Turquie
Juin 2014
Présentation de l’étude
Au travers du prisme du modèle OLI, nous analyserons dans ce travail l’implantation du groupe Renault dans la région de Bursa en Turquie. Nous tenterons d’en comprendre la logique, et de mettre en relief les succès et échecs de ce déploiement à l’international.
La Turquie et son environnement
E1 - Les avantages macroéconomiques d’une l’implantation en Turquie
1 - Position géographique avantageuse Avec une superficie de 783.562 km2, le territoire turc se trouve à cheval entre les continents asiatique et européen – 3% du territoire en Europe et les 97% restants en Asie – et au « carrefour des axes Russie - Méditerranée et Balkans - Moyen-Orient »1. Cette qualité de porte d’accès sur un important vivier de consommateurs est un atout naturel du pays en ce qui concerne l’attraction d’investissements directs.
2 - Une main d’œuvre saine et qualifiée
La Turquie dispose également d’une population saine et qualifiée capable de rentabiliser les investissements productifs. En matière de santé et d’éducation primaire, la Turquie est 59eme sur 148 pays étudiés, devant la Fédération de Russie (71eme) et l’Indonésie (102eme)2. En outre, depuis le début de sa participation à l’enquête PISA en 2003, la Turquie enregistre une évolution de plus de 3 points en moyenne en ce qui concerne la performance en mathématiques de ses jeunes, ainsi que des améliorations constantes dans la compréhension de l’écrit et la culture scientifique. Enfin, en matière d’innovation le WEF 2013 classe la Turquie 57eme sur 148, loin devant la Russie (99eme).
Notons que le secteur de l’automobile a fortement contribué au transfert de technologie des industries développées vers la Turquie (50 des 137 centres de R&D du pays ont étés mis en place par des entreprises du secteur automobile)3.
3 - Un tissu industriel important
La Turquie dispose d’un tissu industriel riche, notamment dans le secteur de l’automobile. Le pays