Etude linéaire : crépuscule, victor hugo
Le champ lexical de la nature « étang » (v.1), « bois » (v.2), « arbres », « branches » (v.3), « forêt » (v.4), « collines » « v.5) renvoie au lyrisme hugolien. La nature sert de cadre romantique aux amants ; la métaphore poétique fait référence à la mort. L’étang est décrit comme un drap mortuaire. Vers 2 : « Frissonne; au fond du bois la clairière apparaît ; » : le froid est présent à travers le verbe « frisonne » également symbole de vie. Les verbes « frissonne » et « apparaît » sont au présent d’énonciation ce qui permet au poète de rendre la scène plus vivante et de mettre en place d’emblée un cadre nocturne efficace. Vers 3 : « Les arbres sont profonds et les branches sont noires ; » : …afficher plus de contenu…
À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples: si vous avez de l'amour les uns pour les autres ».) Cette intertextualité biblique accentue cet hymne hugolien à l’amour. De plus, l'enjambement des trois vers conclusifs soutient la grandeur mystique du propos. Les prières des morts et les baisers des vivants font partie de l'harmonie du monde. La périphrase « c’est le mois où les fraises sont mûres » désigne le mois de juillet, l’été. La fraise renvoie à la sensualité et fait écho aux lèvres et à la bouche des amants du vers 11. Ce fruit apparaît alors comme le fruit défendu, nouvelle image biblique. Vers 28 : « Les prières des morts aux baisers des vivants. » : Les « prières des morts » sont complément d'objet du verbe « mêle », et non plus le sujet grammatical du discours direct. La parole du poète se fait plus générale. Hugo s’adresse aux lecteurs. Victor Hugo apparaît alors comme le porte-parole de Dieu et comme un "