Etude linéaire 1 : Molière, Le Malade imaginaire, 1673 Acte 1, scène 5 : « Un dessein burlesque »R1 : Argan reprends toute la place dans le dialogue avec une réplique bien plus longue, introduite par une exclamation autoritaire « Hé bien ». Le portrait qu’il dresse du futur époux de Angélique, Thomas Diafarus, est caractérisé par le champ lexical de la famille, « neveu », « fils de son beau-père », « son père ». Comiquement …afficher plus de contenu…

». Ses interrogations répétées montrent sa colère face à l’annonce du mariage : « avec tout le bien que vous avez, vous voudriez marier votre fille avec un médecin ? ». Elle utilise un oxymore dépréciatif « dessein burlesque ».R4 : Les adjectifs injurieux dans la bouche d’argan « coquine », « imprudente » donnent une part de farce à la scène et débute la mésentente entre Argan et Toinette. R5 : En utilisant « tout doux », Toinette veut apaiser Argan alors que c’est elle qui à débuter les moqueries. La servante réussie à mettre en place un interrogatoire.R6 : Argan donne une dimension argumentative …afficher plus de contenu…

». Il montre bien que Toinette a voulu amadouer Argan.R15 : Toinette se justifie rapidement : « votre fille n’y consentira point. » L’emploi du futur de l’indicatif exprime la certitude de Toinette sur le fait qu’elle pense que le projet d’Argan ne va pas aboutir.R16 : La répétition d’Argan est comique, elle sous entends que selon lui, il est impossible que sa fille lui désobéisse. Il y a un comique de répétition dans cet échange avec les mots « fille », « consentira », « raison ».R17 : La répétition de « Diafoirus » insiste sur le ridicule de ce nom qui renvoie à la défécation : « elle n’a que faire de monsieur Diafoirus, ni de son fils monsieur Diafoirus, ni de tous les Diafoirus du monde. ». On