Euthanasie
1. La complexité de la question de l'euthanasie a. La mort : un sujet sensible d'un point de vue éthique et moral
la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a refusé de valider l’euthanasie activeIl est impossible d'aborder l'euthanasie sans approfondir la notion de suicide.
Nos religions interdisent généralement le suicide : il s'agit de savoir pourquoi .
Ma réponse serait qu'il s'agit d'une extension de l'expression du pouvoir dans le domaine religieux : en dépossédant l'individu de sa mort ( en général pour son bien , comme pour tout système répressif qui se respecte ). L'euthanasie n'est que la consécration de la réappropriation de l'homme sur son propre destin. l'intervention d'une tierce personne dans l'euthanasie ( qui distingue le suicide de l'euthanasie ) est un épiphénomène.
Le problème éthique lié à l'euthanasie me semble plus concerner l'éthique "politique" que l'éthique "morale". Ce qui choque mon éthique dans ce sujet , c'est le blocage des lois qui avancent infiniment moins vite que la société et que les intellectuels. Il y a clairement une écrasante majorité électorale ET itellectuelle qui demande la refonte de la Loi, laquelle n'a accouché que d'une souris.
2. b. Différentes conceptions d'euthanasie
Euthanasie active a) L’euthanasie active : elle consiste à administrer délibérément des substances létales dans l’intention de provoquer la mort à la demande du malade qui désire mourir ou, sans son consentement, sur décision d’un proche ou du corps médical. L’euthanasie active est réprimée par le code pénal sur le fondement de l’homicide ou de l’empoisonnement, le consentement de la victime étant, en droit pénal, inopérant.
Euthanasie passive : L’euthanasie passive