Sommaire :

Sommaire : 1

Introduction : 2

I : L’euthanasie : une pratique largement plébiscitée par les français mais qui relance la controverse : 3

A) La revendication grandissante du droit de mourir dans la dignité : une ultime liberté 3

B) Le positionnement incertain de l'Etat à travers la législation : entre ambiguïtés et interrogations persistantes. 7

II : Un débat dépassé dans certains pays qui prônent l’intérêt du malade : mais à quel prix ? 11

A) La primauté du malade : une nécessité primordiale 11

B) L’euthanasie : vers de dangereuses dérives à contrer 13

Conclusion : 17

Bibliographie : 18

Introduction :

Selon un sondage réalisé par la Sofres en 2001, 86% des français sont favorables à l’euthanasie. Aborder la problématique de l’euthanasie est délicat car c’est un sujet passionné lorsqu’il s’agit de se prononcer pour ou contre. L’euthanasie est un mot qui étymologiquement vient du grec et signifie mort douce. Elle désigne l’acte mettant fin à la vie d’une autre personne. Il est nécessaire de distinguer deux types d’euthanasie. Il y a tout d’abord l’euthanasie active qui , selon une définition issue d’un rapport du Sénat, est l’administration délibérée de substances létales, dans l’intention de provoquer la mort, à la demande du malade qui désire mourir. Elle peut également être pratiquée sans son consentement, sur décision d’un proche ou du corps médical. A l’inverse, l’euthanasie passive est le refus ou l’arrêt d’un traitement nécessaire au maintient de la vie.

Parallèlement à la question de l’euthanasie l’Etat souhaite développe les soins palliatifs qui sont des soins actifs délivrés dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave et évolutive ou terminale. Leur objectif premier est de soulager les douleurs (physiques et psychiques) des malades.

L’euthanasie active n’est pas légalisée en France. Cependant, elle suscite de nombreux débats. Certains de nos voisins européens comme le